À mes yeux, l'un des plus beaux titres de la série Glee.

Je me rends bien compte que je poste beaucoup trop ces derniers temps, je crois qu'on me le pardonnera. C'est que je me rends compte que j'ai besoin de cet espace virtuel, j'ai besoin d'exister virtuellement pour m'apprécier d'une façon plus juste.
 
Par hasard, je suis tombée sur d'anciens commentaires (merci le module Souvenirs !), et je ne peux que vous remercier d'une manière inexplicable. Tous. Tous ceux qui sont passés ici, qui ont laissé des commentaires, depuis le début, certains que je ne retrouve plus, d'autres qui sont toujours présents. Vous êtes des rois, à m'aimer dans mes pires moments.
 
Et moi, je ne vaux pas vos mots, votre temps, et votre amitié. Je ne suis pas toujours à la hauteur de la gentillesse des mots que vous m'offrez. J'essaie de vous montrer que je pense à vous, ce qui est vrai, mais je repousse depuis quelque temps les commentaires que je dois poster chez vous, mes habitués, ceux qui savent que je leur rends visite. J'avoue ne plus trop aller sur la page des derniers articles postés, comme je faisais souvent avant, mais je clique souvent sur les blogs qui sont à l'affiche, lorsque je ne les connais pas...
( Après, j'ai aussi ma longue liste de favoris, mes habitués. )
 
Mais, problème, je ne peux pas commenter depuis mon ordinateur personnel. Il bugue. Et bien entendu, je suis sur mon ordi' portable 95% du temps. Et quand je n'y suis pas, j'ai tellement de choses à faire que je n'y pense pas toujours...
 
Je voulais véritablement vous remercier, chacun de ceux qui sont passés sur ce blog, qui ont laissé leur trace, même infime. Vous ne vous rendez pas compte que vous m'aidez et me faites plaisir.
And there is no, combination of words I could say
But I will still tell you one thing
We're better together.


Ça y est, j'ai fini de lire les 45 pages de mon blog.
Certains articles attendent impatiemment leur suppression, je sais que je suis une propriétaire de blog pitoyable, qui écrit des tonnes d'articles temporaires et ne les efface que très rarement (c'est mon côté "je refuse d'oublier ce qui s'est passé dans ma vie").

Si je pouvais, je me jetterais des pierres. Je me suis détestée, à la lecture de mes écrits. Et en même temps, tout en me détestant, je me suis jalousée. J'ai l'impression d'avoir été deux personnes différentes coincées dans un seul corps. ( Et non, mon dégoût de moi-même n'est pas directement relié à la jalousie que j'ai éprouvée. )

J'ai eu l'impression de revivre ma vie à l'envers, de ressentir à nouveau des choses, des souvenirs qui ont explosé comme des bulles de savon. Ma Terminale a défilé avec une acuité assez incroyable, et tout ce qui faisait mon essence aussi. Madness.of.Love est né le 22 septembre 2008, mais j'ai un blog sur cette plateforme depuis ma 3ème (et j'en ai même un second caché, pas mis à jour, mais que je garde).
Et je regrette de ne pas avoir sauvegardé tous mes mots, j'en ai tellement, des douloureux, des joyeux.

Je me suis détestée car j'ai eu l'impression de passer pour une catin, par moments, mais c'est ce que j'étais. Je me suis détestée pour avoir eu une vision si juste de l'Anglais, pour avoir voulu me servir de lui, pour avoir perdu ma complicité avec lui et une partie de ma spontanéité. Je me suis détestée pour mon indécision concernant M. IP, pour mes épanchages de fille amoureuse, pour mon flottement si impressionnant et totalement futile vis-à-vis de lui. ( Surtout à cause de M. IP ; je ne compte pas les fois où je dis "je me suis débarrassée de lui" et les fois où je reviens sur mes propos. On verra tout ça plus tard. )

Je me suis jalousée pour avoir eu de très belles relations avec mes amis, avec Toinou chéri (que j'oublie presque, à force), avec ZYX (à qui j'en veux inexplicablement), avec l'Anglais (justement...), avec A. (qui n'est absolument pas un ami, mais quelqu'un de différent), avec Darling (j'avais écrit de belles choses à propos d'elle, oui...), avec mon Chou (et nos TP de SVT que je n'oublierai jamais, mes bisous volés, et une amitié ambiguë), avec M. IP même (notre relation était belle, peu importe le fait qu'elle eût été torturée), et que je les ai toutes perdues, par manque de temps, par la distance. Je me suis jalousée car il y a un peu plus d'un an, j'allais en camping avec Eux*, et ce fut la meilleure journée de ma courte année de Terminale, et Eux* sont actuellement (genre, right now) en camping entre mecs ( et vous ne pouvez pas savoir à quel point je regrette de ne pas être un mec et de ne pas avoir un pénis ).

Et actuellement, je me déteste de ne pas être plus attentionnée vis-à-vis de ceux que j'aimais comme il n'était pas permis, avant, au lycée. Je voudrais leur dire, à Toinou chéri, à ZYX, à l'Anglais, à mon Chou, à Darling, que je les ai aimés comme je ne pensais jamais aimer un ami, et qu'ils me manqueraient au point que j'en pleure, si j'avais encore un cœur à l'heure actuelle. Je voudrais dire à A. que je pensais tous les mots que je lui ai écrits, et même plus, qu'il a été quelqu'un, à mes yeux.
Je me déteste d'être si insensible que je ne me sens même pas triste de l'absence de ceux que j'ai aimés.

Ce n'est pas une excuse, mais je n'ai plus de cœur. Depuis tellement longtemps, de toute façon, j'ai l'impression de ne même plus le sentir. Peut-être qu'il est revenu un peu, quand j'ai eu l'impression furtive d'avoir un nouveau J. dans ma vie, mais il est reparti aussi vite qu'il est passé, je crois que j'ai halluciné.
Peut-être que les mots que j'ai écrits ne sont que "théoriques", ne proviennent pas du cœur, peut-être que cette lettre que j'ai écrite ne montre que mon désir insoutenable de me retrouver.

Ces élans du cœur, de bonheur, durant cette année scolaire, je ne les ai ressentis qu'avec Elle_ (mon devin, Estrella, Voisine) et Le Cerveau, c'est triste à dire mais c'est ainsi. Avec Jo, au début, peut-être, mais c'est vite parti, et maintenant il m'insupporte. J'ai cette bande de potes, bien sûr, mais si je me sens triste au point de pleurer, les regarder ne me rendra pas plus heureuse, alors qu'avec n'importe lequel de ces ZYX, Anglais, Chou (eux qui sont partis à moitié), ça allait mieux.
Et puis, lorsque D. est arrivé, j'y ai cru, j'ai cru que j'étais capable d'être heureuse à l'idée de compter pour quelqu'un, à l'idée d'avoir une sorte de manque quand il ne se manifestait pas. Ce n'est pas arrivé aussi vite que je l'aurais cru (un cœur qui n'existe pas a du mal à se réinventer...), mais ça arrive très doucement. Je commence à avoir envie de lui parler dès que ça va mal, sans lui dire que ça va mal pour autant, spontanément.

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Je suis désolée d'avoir fait aussi long mais je crois que j'avais besoin de m'exprimer.
'Cause I have photographs and memories of the times,
When you weren't on my mind and I was alone.


J'ai un gros trou dans le cœur, et j'ai des nausées rien qu'à réfléchir, et Brandon passe en boucle dans mes oreilles.
( J'ai l'impression de redevenir une gamine de 10 ans, bonjour la crédibilité, et j'ai envie de regarder Glee, et je ne peux pas parce que je travaille sur Kant en parallèle de la rédaction de cet article. )

J'ai un trou dans le cœur, parce que Darling l'a déserté, parce que ma Pareille est à l'autre bout du monde (et que j'aurais tellement besoin de la lire), parce que M. IP est ce qu'il n'est pas, parce que (bordel) je me déteste.
Il faut que je me fasse une raison. Darling n'est plus là, et elle ne reviendra jamais, parce qu'elle n'en a pas envie.
A. est parti, A. est parti, A. est parti... Est-ce cela, le pire ? Ne pas pouvoir en parler, jamais, à personne, ne pas être touchée au point d'en pleurer, être touchée dans la tête seulement.
Ça y est, je les jette, ces deux-là, ils ne font plus partie de ma vie, c'est fini, it's over. Et ici, je n'en parlerai plus du tout. Je ne reviendrai pas sur mes mots cruels, sur le fait que j'ai frappé trop fort, ailleurs.

Ma Pareille ne partira pas définitivement. On a beau avoir été séparées pendant un an, et nous n'allons plus être réunies dans le cadre scolaire, je sens qu'elle ne partira pas définitivement. Nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêts, ni les mêmes projets de vie, mais elle est ce qu'elle est.
J'ai beau avoir souhaité que M. IP s'évapore et que nous ne soyons plus amis, c'est faux, il sera toujours là, quelque part au fond de mon cœur, parce que c'est M. IP, parce que j'ai eu l'impression de le traîner derrière moi durant trop longtemps pour être en bonne santé mentale. (Et maintenant, je vois ses défauts.)

Le nouveau J. n'en sera pas un. Je n'aurai jamais le courage de lui envoyer ces mots. Il vaut mieux qu'il ne sache rien.
( J'ai relu tous mes articles sur J. et, dans un effort d'auto-complimentation, je les ai trouvés beaux. J'ai aimé ma relation avec J. et j'aurais voulu revivre ma Terminale rien que pour lui, malgré les montagnes russes vécues avec M. IP. )

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Remember I will always be with you...

Satine (si tu permets que je t'interpelle dans un de mes articles...), j'écris cet article après avoir lu le tien.

Je suis persuadée qu'il y a des personnes qui nous donneront toujours un coup au cœur lorsqu'on verra leur prénom écrit, lorsqu'on entendra parler d'eux, et encore plus lorsqu'on les revoit. Quoi qu'il arrive, que l'on soit à l'autre bout de la Terre ou dans les bras d'un autre. Et ce sont les mêmes personnes qui surgissent de manière inappropriée dans nos pensées, à des moments inattendus.
Ces personnes-là ont été liées à nous, à une partie de notre vie, à une partie de notre être, elles ont envahi nos cœurs d'une manière si incroyable. Ces personnes, ce sont nos premiers amours, nos véritables chagrins, nos déceptions immensément insurmontables, nos compagnons d'armes, nos amants cachés, que sais-je. Elles sont différentes pour chacun d'entre nous, mais elles sont là, et elles seront là toute notre vie.

Je sais que mon passé avec M. IP est trop lourd pour que je puisse l'occulter à jamais de ma vie, je l'ai compris. J'ai compris qu'il fallait que je fasse avec le coup au cœur, que j'apprenne à cacher ce que ça me fait, de la même manière qu'on a toujours dû cacher notre relation.
Je me suis rendue compte que je ne supportais plus de voir ce prénom-là, de lui, A., que d'une manière inexplicable, j'étais touchée par cela, alors que A., finalement, n'est rien pour moi, n'a jamais rien voulu être. ( A., c'est la déception que je surmonterai un jour, dans très longtemps, que je n'ai pas passée, pas encore. )
Même si J. et moi ne nous parlons plus tellement, recevoir un de ses messages m'illumine.
C'est la même chose pour ma Pareille et moi. Elle m'a accompagnée la première fois que je suis tombée amoureuse, pour de vrai (même que j'ai mis plus d'un an à l'oublier, alors qu'il n'était même pas dans mon lycée...), et elle a été ce qu'elle a été durant toute ma scolarité.

Je sais ce que c'est. Mais je ne veux pas oublier. Parfois, j'y pense, je me dis que ce serait tellement simple de ne pas y penser, que je serai comme un nouveau-né.
Ressentir ce sursaut du cœur, ça me rend vivante, ça me permet de voir que j'ai vécu, et qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne recommence pas.
The bridges are crumpled,
The water soaks into rocks,
That fell at the bottom of the road.



Lundi 21 juin.
Tu parles d'un premier jour d'été, le matin le ciel est plus que gris, pendant notre cours de maths il y a un léger éclaircissement (entre 13h et 14h) et ensuite, ça redevient sombre. Bouh.
Je me souviens parfaitement que l'année dernière, il faisait beau, car je révisais mon bac' sur mon balcon et que j'avais du bon soleil qui me réchauffait. Alors quoi, le mois de novembre dure toute l'année ? Je n'aime pas ça. Je n'ai même pas eu mon véritable printemps, okay, alors ne me mettez pas un été pourri !
( Je dis ça, mais aujourd'hui mardi 22 juin, il fait déjà plus beau. Très beau même. )

Ce fut une belle soirée, magnifique, exceptionnelle. Les mots me manquent bien sûr, mais ce que je sais, c'est que mon cœur déborde d'amour pour eux. Et c'est ce qui est important.
J'ai du mal à décrire, en vérité. Comment définir que ce que je ressens pour Voisine (oui, surnom de m*rde je sais, on peut aussi dire ma plage) et pour K. (Le Cerveau) est semblable, ou presque ? Comment expliquer que non, malgré mes gestes un peu ambigus parfois, je ne ressens rien de plus que de l'amitié pour K. ?
C'est un peu comme avec F., c'est défini et il n'y a pas particulièrement de raison.

Qu'avons-nous fait ? Après quelques déambulations, une petite pause au niveau du jardin du Lux', une pause pipi puis Monop' pour de l'alcool (18 euros quand même, aux frais du joli garçon), on se pose sur les quais de Seine.
On finit par jouer à "Je n'ai jamais...", et j'ai relativement bu. Je n'ai jamais embrassé de fille, pratiqué de sodomie (et le pauv' chou a été forcé), fait de plans à trois, fait cocu un mec, conclu en une seule soirée, été attirée par mon meilleur ami, je ne suis jamais tombée amoureuse, je suis encore vierge, voici un florilège rapide de nos petites idées mesquines.
Après, un petit Action ou Vérité à notre sauce, oui nous avons tous été attirés par quelqu'un de la classe, oui K. a fait un câlin à trois inconnus, oui j'ai dragouillé une fille que je ne connaissais pas et j'ai pris son numéro, oui j'ai donné mon numéro à un inconnu après lui avoir dit « Excusez-moi, mais je n'avais pas remarqué votre allure, votre élégance (ou charme ?) ni votre classe. Et je suis censée vous donner mon numéro de téléphone... » « Ah, tu m'envoies du rêve ! »...
C'était beau. C'était eux.

La musique, finalement, je n'en retiens pas grand-chose. Peut-être la chanson de cet article, et puis un joli Sweet Home Alabama. Le reste ne compte pas trop...
Pas trop, jamais trop.

J'ai passé une nuit bien courte, 4 heures de sommeil, et je suis encore debout là, et je vais aller faire la fête ce soir, vous comprenez quelque chose vous ? Moi non plus.
Cette semaine va envoyer du lourd, c'est moi qui vous le dis...

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