I'm back... just for tonight. And then.
Dimanche 17 janvier 2010
Je ne sais pas si ça va. Mes nerfs sont éprouvés, quasiment incapables de supporter la moindre pression, prêts à me faire pleurer à tout instant, pour des raisons inexpliquées, inexplicables.
Je ne suis pas du genre à pleurer sur ma vie. Je veux dire, devant les films ou les fictions, cela m'arrive, mais sur mes propres malheurs, assez peu. Oh, je me plains, mais j'essaie de ne pas trop le faire. Et je supporte la peine.
Mais là, ce fut une semaine moralement épuisante. Les larmes dimanche soir (dimanche dernier), lorsque je me suis retrouvée seule dans ma petite chambre, à la veille d'un devoir que je n'ai même pas réussi (bien sûr). Les larmes mercredi aprèm', devant le professeur d'anglais qui me faisait passer une khôlle, parce que je savais que je n'arrivais pas à m'exprimer.
Comme un trop peu d'amour qui veut se faire passer pour trop plein.
Les notes acceptables, qui commencent à vraiment me satisfaire.
Et pourtant, je me sens moins forte, plus sensible, et plus fragile, capable de déverser des torrents et des torrents, encore.
J'essaie de faire comme si. Comme si tout allait bien. Et j'y arrive plus ou moins.
Et puis je vois mon pilier prochainement (si tout va bien). J'ai vu mon FK adoré et adulé (mon cousin, quoi), mercredi. M. IP m'a contactée, comme ça, pour me demander si ça allait bien (ce qui conforte ma théorie que nous ne pouvons pas passer deux semaines sans rien).
Et merde, j'ai envie d'envoyer foutre la prépa alors que paradoxalement, ça commence à aller mieux dans les cours.
J'ai envie de m'installer à mon bureau avec un livre ou mon ordi, une tasse de thé, et de lire ou d'écrire. De ne faire que ça de toute ma vie. De traduire des pages et des pages d'anglais ou d'espagnol, avec un super dico à portée de main. D'écouter de la guitare, du Bach, du Barrios. De faire de la harpe, un peu de Dussek parce que c'est mon coup de coeur personnel. De prendre l'air, de courir, de faire du sport (le sport est ma hantise). De m'allonger dans un lit, peu importe lequel, et de discuter, de refaire le monde jusqu'à pas d'heure. De manger du chocolat sans grossir et/ou avoir de boutons.
Tout, sauf faire mes mathématiques et ma dissert' de philo sur "Liberté et sécurité" (que je n'ai toujours pas commencé, je l'avoue).
Les premières chutes de décembre sont un cadeau précieux.
Vendredi 18 décembre 2009
Première nouvelle du jour : pour la première fois depuis des années, il neige à Paris, et pas une neige pourrie qui fond juste après son apparition. Une vraie neige qui permet aux préparationnaires de lâcher la pression...
Et bien entendu, nous, les ECS, sommes attaqués par tous, mais la victoire est à nous !!
J'ai préféré rester au chaud, avec mes talons... Lâche, je sais xD ! Mais c'est vrai quoi, vous voulez braver la neige avec des gants en cuir et des chaussures (en cuir aussi ^^) à talons ? Très peu pour moi...
Mais c'était drôle de nous voir battre en retrait, mutiner, se faire jeter au sol (aah, comme R. le dit si bien, il faudrait créer un bizu' Matej l'année proch' !
J'explique le principe rapidement (puisque je vais recycler cet article) : Matej n'est pas définissable, il se vit, il se regarde et il se côtoie, un peu comme un animal de compagnie.
La neige a continué de tomber, même en fin d'après-midi, c'était agréable à souhait, même si c'était un peu froid, trop pour moi.
Punaise, c'est fou, mais je les aime quand même. Au fond.
Et c'est à force de "Je t'aime" qu'on s'oublie soi-même.
Mercredi 2 décembre 2009
La chanson est splendide, et le film aussi.
Certains jours, le moral est plus bas que bas, et c'est là qu'ils arrivent, eux, tous. Et que le moral remonte, que la motivation revient. La motivation, surtout... Le travail, par-dessus tout.
Je parlerai prochainement de M. IP, de mon tennisman préféré (tiens, ça faisait longtemps !), de mon confident. De mon p'tit Louis, beaucoup. Et de Jo, certainement...
Je me sens un peu mieux. Les deux dernières semaines ont été très dures, déprimantes, j'ai vraiment ressenti que j'étais mal et que la prépa commençait à prendre mes forces vitales et toute ma motivation. Je n'ai même pas révisé mon DS de maths correctement, à cause de cette démotivation... Ce qui n'était pas censé m'aider, puisque me ramasser une mauvaise note accentue la démotivation (se voir travailler pour récolter moins que ce que l'on sème, c'est frustrant, surtout lorsque les études n'ont jamais été une préoccupation...), normalement.
Sachez que je ne suis pas normale (première nouvelle haha), et que malgré cette future déconvenue inévitable, j'ai un peu travaillé. Au moins le minimum syndical, ce que je n'avais plus fait depuis longtemps.
Je ne suis pas un modèle, certes non. Mais je tente de maintenir la tête hors de l'eau, c'est tout.
En plus, même si je ne suis pas douée, je me rends compte que je comprends très vite quand je veux (et quand c'est simple). Le fait d'avoir fini un exercice entier en deux heures de TD de maths tout à l'heure aide, oui.
Ce week-end, je vais devoir faire l'apologie des études préparationnaires à des Terminales, pour certains mes amis. Quand bien même je leur conseillerais la prépa (j'adore vraiment mes études !), je leur dirais de penser à deux fois avant de tenter une grande comme LLG. Je ne dis pas que c'est impossible pour eux, simplement, je connais les Terminales de mon ancien lycée. Je sais que ça risque d'être malaisé de les faire bosser à fond. Je sais que j'ai toujours été paresseuse et que trois mois après le début des cours, je le suis encore. Je sais que travailler c'est difficile.
Il faut juste être certain de ses choix, dans la vie, et tout faire pour ne jamais les regretter.
Inutilité flagrante de ma vie de préparationnaire.
Dimanche 15 novembre 2009
You are a fugitive but you don't know what you're running away from...
Je m'éveille sous un soleil d'hiver, et ma fenêtre entrouverte laisse passer un filet d'air froid qui contraste avec la chaleur de ma chambre. Et ça ne fait pas de mal.
La liste de mes devoirs pour ce week-end s'allonge et le temps qu'il me reste pour y jeter un coup d'œil diminue. Mais je suis plutôt fière de certains de mes "projets".
Je fais un bilan de (plus de) mi-parcours (dans cette semaine d'évaluation).
L'espagnol, pourtant une langue vivante, donc que j'aime, a été un peu négligé. Je veux dire, je n'ai pas appris le vocabulaire, je m'attendais à un thème journalistique... et voici un très très très beau thème grammatical !!! Horrible, bien entendu ; plus qu'horrible, époustouflant de dégoût (oui, je manie les figures de style aujourd'hui, un problème ?). Sur les dix phrases de thème, j'ai bien dû inventer ou détourner vingt mots ! Budgeto en vez de propuesto, no respectar en vez de transgredir... La version était... chauuude. Mais j'ai bien aimé le texte de départ, malgré ses quelques difficultés grammaticales et vocabulariales !
Je dois avouer avoir raté (raté ? très bel euphémisme !) mon contrôle de mathématiques, malgré la partie informatique (sur feuille, l'informatique...). Je ne peux même pas espérer dépasser ma première note (un presque minorant de 5,25 sur 20, j'étais la deuxième de la classe... en partant du bas). D'ailleurs, moi qui comptais sur l'info pour avoir au moins 5 sur 20 sur tout le contrôle, je crois que je me leurre. [Tiens je vais aller taper mon prog' tout à l'heure sur l'ordi.]
Comme la culture générale reste assez large, je n'avais fait que relire vaguement tous mes cours depuis le début de l'année (pré-socratiques, sophistes, Socrate, Platon + un peu de la République...), et je me rends compte que je n'ai rien sorti comme références (suicidez-moi !), ou trop peu. La preuve : je ne m'en souviens même pas. Le sujet était beau, certainement : Le passé agit-il ? Mon plan ? Oublié, mais peu intéressant. J'ai fait intervenir le libre arbitre de l'humain, je me suis répétée, mais j'ai essayé de réfléchir (oui, essayé seulement). J'ai inclus une de mes références littéraires habituelles (outre Stendhal et Zola) : Flaubert.
Malgré des révisions conséquentes en histoire, comme j'avais surtout révisé la période de la Révolution industrielle (donc la naissance de l'industrie) et non l'industrie et le capitalisme face aux retombées de la Première Guerre mondiale (ce qui était mon sujet, au cas où je n'aurais pas été assez claire), j'ai essayé de faire avec les moyens du bord, tout en sachant que j'ai dû mélanger l'entre-deux-guerres avec la Seconde Guerre mondiale (la Seconde Guerre mondiale étant la lecture que je faisais à ce moment-là). Un plan peu banal, mais... J'avais fait deux copies doubles de brouillon (pas complètement remplies, vous vous doutez bien), et je crois que j'ai trouvé mon rythme de travail de DS. Après un brainstorming d'une demi-heure (grand maximum), je rédige une introduction complète (en n'incluant pas encore l'annonce du plan, puisqu'il faut que les titres "parlent"), je m'attache à relier les éléments entre eux en trouvant un plan (c'est duuur), puis à classer et écrire un plan extrêmement détaillé (qu'il me suffit de recopier lorsque je passe à la rédaction). Après deux heures de ce laborieux travail de préparation, fini ou pas je commence à rédiger. Nous ne devons pas dépasser les huit pages, j'en ai fait sept et demi. La dernière fois, alors que je connaissais parfaitement mon cours, j'ai décroché la moyenne (un petit 10). Là, je ne connaissais que très peu mon cours (trop peu !), et j'espère avoir la moyenne. Ne suis-je pas folle ? =)
Bref, c'est la folie, et vous aurez la suite dans un autre article parce qu'il faut que.
Je bosse.
Bref, c'est la folie, et vous aurez la suite dans un autre article parce qu'il faut que.
Je bosse.
Remise des diplômes... et changement de filière ?
Dimanche 20 septembre 2009
How much love would make you whole?
...
I can't find the words to say, they're overdue.
I've travelled half the world to say, I belong to you.
Difficile d'exprimer réellement ce que j'ai ressenti lors de ces quelques courtes minutes....
I can't find the words to say, they're overdue.
I've travelled half the world to say, I belong to you.
J'aurais sans doute préféré avoir plus de temps pour m'éparpiller, aller voir tout le monde, profiter de cette "dernière" occasion... Mais non, je n'ai pas pu, alors tant pis. En même temps, il y avait tellement de gens...
Bien sûr, j'ai pu discuter avec ma Pareille, un tout petit peu. Bien sûr, j'ai fait pas mal de bêtises ces derniers temps. Bien sûr, elle me manque, c'est horrible, je voudrais tant ne pas être loin d'elle... Je lui raconterais mes journées en détail, les pensées qui m'assaillent, je lui parlerais de M. IP, avant tout. Mais là, je ne parviens plus à la joindre au téléphone, et elle répond rarement aux SMS...
Merde, quoi.
Darling a disparu, je ne sais pas où elle est, si elle va bien, bref, c'est un peu le silence radio de son côté. Dommage...
J. arrive bientôt (mi-octobre !) à la Sorbonne. Am I crazy enough to call him and ask him for a drink ?
Ma bellissima, ma G., elle était là, rayonnante, magnifique, splendide. Je l'aime tellement, ce petit bout de femme, cette boule d'énergie. Elle compte beaucoup pour moi.
Je me rends compte que les personnes que j'ai citées ici, mis à part ma Pareille (normal), sont des personnes que je connais depuis peu, un an, un peu plus, un peu moins. Et cela ne veut rien dire, ne change rien.
Nous, les bacheliers scientifiques, sommes appelés en dernier. 95% de réussite (ce qui, d'après mes calculs, vaut 4 non-bacheliers sur notre population de trois classes), dont 14 mentions très bien (dont la moitié compte parmi 'le groupe', mes amis)... Une petite ovation (merci mon frère et les amis !!), une bise à tous les profs (ça y est, je peux mouriiiiir, M. m'a embrassée !!), une signature contre 20€ (chèque-cadeau, oui), plusieurs photos de groupe (j'ai loupé la photo de classe ='( !), discussion avec certains professeurs, bref, une matinée remplie et trop courte !
Un problème se pose en la personne de M. IP. Il voudrait (et l'a fait) quitter la MPSI pour une filière plus équilibrée, j'ai nommé la ECS (mon actuelle). Maintenant, c'est tout un délire pour trouver un lycée qui voudrait de lui, après deux semaines entières de cours. Je pense qu'il est trop sensible pour la ECS à Saint-Maur (là où il était en MPSI), mais je pense aussi (contrairement à sa famille) que l'ambiance LLG lui conviendrait plutôt. Après, je suis différente de lui ; je suis épanouie dans ce que je fais mais il ne le sera peut-être pas, malgré nos ressemblances.
J'ai été chez lui (enfin, chez eux, devrais-je dire) pour discuter un peu de cela et leur passer mes cours à photocopier.
Je ne cache pas que je serais heureuse s'il venait à LLG mais qu'une part de moi en serait contrariée. De toute façon, il n'y sera pas accepté, je suis presque certaine qu'il n'y a pas de place en internat ni dans la classe.
Oui, j'ai été froide, distante, même dans sa chambre, je ne l'ai pas touché, je ne l'ai pas embrassé, absolument pas, et le besoin ne s'en est pas fait ressentir. J'étais juste heureuse d'être à ses côtés, et qu'il m'explique un peu les mathématiques qu'ils avaient fait (les ensembles).
Oui, je suis jalouse, encore maintenant, et oui, je me déteste pour cela, bien entendu. Surtout qu'il s'agit d'Elle, la vampiriseuse, et que merde, merde ! je crois que j'aurais simplement aimé être à sa place, avoir aussi peu de respect pour moi-même lorsque je suis avec M. IP. [Mon histoire m'a montré que je n'avais pas de respect pour moi-même.]
Je crois que j'ai ce besoin maladif d'être la seule qui lui suffise, alors même que je ne suis pas amoureuse de lui. Tout simplement parce qu'il est le seul qui me suffirait.
Et puis, lorsqu'on y pense, de quel droit puis-je ne pas cesser d'affirmer ne pas être amoureuse de lui, et le laisser vivre dans mon cœur, le ressentir, et le laisser me manquer ?
Heureusement qu'aucun dans ma classe ne porte son prénom. Je l'aurais d'emblée détesté. Détesté de me faire penser à lui, détesté de s'appeler comme lui. [Somme toute, c'est étonnant, vu le nombre de garçons que je connais qui portent ce prénom.]
Il fera toujours partie de ma vie, à chaque instant.
Et non, je ne l'ai pas dépassé, contrairement à ce que je croyais. Je ne peux pas le faire, pas avec ces non-dits qui pèsent sur nous. Pas tant qu'il n'aura pas lu ce blog, ces articles sur lui.
Je suis un cas désespéré.
I miss you.
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