You know I can change, but I'm here in my mould.



Fuckin' nuit blanche ! http://my.opera.com/community/graphics/smilies/bigsmile.gif

Cinq filles qui sont passées à quatre filles après minuit (Cendrillon nous a quittées dans des circonstances qui seront évoquées plus tard), quatre films sur lesquels j'écrirai quelques lignes, le déliement des langues de pute qui fait tellement de bien (toasts dont les sujets seront développés plus bas), des potins & des ragots en veux-tu en voilà, des discut' scato ou sex' parce qu'on déch' trop à minuit, du jus de pomme alcoolisé pétillant parce que quand même faut le faire pour se soûler au cidre, un breuvage caramélisé caféiné original avec du CO2 dissous de la-marque-rouge, trois gâteaux au chocolat faits par les filles qui ne se sont même pas concertées avant, des bonbons à volonté (faut dire qu'on n'est pas assez grosses comme ça), des bonbons au chocolat aussi (de la-marque-orange-et-bleue)... <3
C'était du bon. Très bon, même.

Cela m'a rappelé nos moments passés pendant les vacs d'avant la 1ère, avec Kelly... La semaine de colo était quand même géniale ! Et puis le Nouvel An, aussi... En fait, toutes nos soirées de folie et de délires. http://my.opera.com/community/graphics/smilies/love.gif
Heureusement que je les ai pour délirer ! Parfois, oublier qu'on est sérieux, c'est pas si mal. Vraiment. Je ne pourrai pas vivre, moi, sans ma dose de folie, sans ma dose d'excitation, sans ma dose de filles.

Ma chérie, Elle, était là. http://my.opera.com/community/graphics/smilies/heart.gif Et ça m'a fichtrement surprise ! D'habitude, elle n'est jamais autorisée à sortir... Bon, la sortie a été très limitée, genre elle était Cendrillon et sa maman est venue la chercher à minuit dans son carrosse vert-clair, mais tout de même, elle a fait l'effort de venir http://my.opera.com/community/graphics/smilies/thumbsup.gif ! On était entre nous, en intimité, et ça fait vraiment plaisir. Sa maman voulait d'abord voir les adultes (et bien sûr, comme dans toute soirée entre filles qui se respecte, on laisse les parents et la famille dehors). Elle n'a plus insisté lorsqu'elle a vu notre Carole majeure et vaccinée ! Mais tout de même, minuit, alors qu'elle ne risquait rien dans une maison, qu'elle aurait pu passer toute la soirée avec nous pour décompresser, je trouve ça limite. Et triste. Enfin, je ne vais pas épiloguer.

Bien entendu, on ne voulait pas http://my.opera.com/community/graphics/smilies/zzz.gif (dormir). Lecteur DVD en place, canap' étalé, couettes, et nous voilà fin prêtes à mater.
Le premier ? Ce fut La Colline a des yeux. Honnêtement, côté gore http://my.opera.com/community/graphics/smilies/yuck.gif, ce film vaut le coup. Mais je le déconseille aux âmes sensibles (et y'en avait parmi nous)... Notre réflexe, c'est de rire. Et on a vraiment pas mal rigolé. Je dirais juste, heureusement que les couettes étaient là. Avant la fin, on a profité du départ de Cendrillon à minuit pour se faire un énooorme dessert, c'est-à-dire une part (non négligeable) de chaque gâteau au chocolat. Autant vous dire que pour finir l'assiette, c'était difficile. Les chips ont bien fait passé le truc, avec le cidre ^^... De toute façon, puisqu'on a réussi à manger, le film ne devait pas être si dégoûtant que cela.
http://madness.of.love.cowblog.fr/images/1/sangstertintin140.jpgHistoire de faire une petite pause, on se met un DisneyNanny McPhee. Oui, je continue ma carrière (dont je ne parlerai pas ici pour ne pas choquer), et Thomas Sangster est super, même dans Love actually. À vrai dire, j'ai flashé sur lui dans Love actually. Qui ne trouverait pas sa bouille craquante ? Osez le dire ! ^^ Sinon, pour revenir au film... il est génial ! Cinq leçons d'éducation, un Colin Firth excellent en papa déboussolé (il a d'ailleurs joué dans d'autres films avec le (beau) gosse là --->), des vêtements (costumes) que j'adorerais mettre pour me déguiser, un château qui me fait rêver... C'est vraiment un film à voir !
On enchaîne ? On y va ! Creep, un tout autre registre, un thriller, un peu gore sur les bords (mais moins que La Colline a des yeux), surtout inquiétant, assez prévisible parfois... Mais un bon film dans sa catégorie ! Au fait, il est interdit aux moins de 16. Largement moins célèbre que d'autres, certes. Compte tenu de nos états respectifs de légumes et/ou de fatigue intense et/ou de surexcitation, je ne pense pas que mon avis soit véritablement justifié, mais j'ai relativement apprécié le film. Malgré un début plus que douteux (qui a bien duré une demi-heure, je pense), les scènes d'hémoglobine sont sympas. On finit par se prendre de pitié pour le méchant, qui n'a pas eu une vie facile... Ah, les défauts de la science !
Un dernier pour la route, Le Journal de Bridget Jones. Un truc de nanas, ça. Et on retrouve... Colin Firth !! La culotte, et les coups de poing, et la soupe bleue, et les amis... Ça ne te fait pas regretter d'être célib', de toute façon. Absolument pas.

Même si, avouons-le mes chères célibataires aigries, un mec, c'est parfait pour te tenir chaud, ça a de la force, c'est élégant quand on sort, mais c'est encombrant. C'est comme Georges dans la pub' du bonbon-frais-et-doux-à-seulement-2Kcal. Alors, on (les cinq filles) poste un toast (répété, cela va sans dire) à notre célibat, alors qu'ELLE en a un. Et ça nous dégoûte. Oui, c'est méchant, mais on ne critique pas, on constate. D'abord. Elle, ses défauts bien plus nombreux que ses qualités m'horripilent. Elle, brusque et grossière, elle, déprimée et déprimante, elle, tellement elle, gamine, irresponsable, agaçante ! Et je ne suis pas la seule à le dire... Dans "le" groupe (constitué de beaucoup de mecs), aucun ne lui trouve un quelconque charme, et c'est l'avis d'au moins 90% de la population terminalienne à qui je parle (ce qui fait beaucoup, excusez) du lycée.

Enfin, je n'ai rien d'autre à développer.
Juste un "merci" à ces filles qui partagent ma vie depuis si longtemps, avec lesquelles j'aimerais partir en vacances cet été (diantre, pourquoi l'Anglais existe-t-il et pourquoi me propose-t-il des vacances avec lui ?), avec lesquelles on projette tant de soirées, de bouffes, de déconne !
<3
Move so pretty you're all I see. You hold me right here right now.


 
Cette heure de perm', ce sportif, gardé secret. Cette complicité faussée avec celle qui n'est qu'une grande prétentieuse. Cette salle d'orientation dans laquelle nous sommes très souvent.

Cette salle...

« Elle était assise sur cette chaise si inconfortable, presque lovée, le sac entre ses bras, posé sur la table, de la musique dans ses oreilles, malgré l'interdiction. Elle regardait, ou plutôt fixait sans regarder, en voyant à peine. Sa silhouette se dessinait devant ses yeux, sans qu'elle ne puisse la chasser. Ni en clignant des yeux, ni en secouant la tête. Elle sentait son cœur se serrer. Ainsi, il était là, vraiment présent. Les larmes montaient, piquaient, refoulées. Lorsqu'elle ne put plus retenir ces gouttes salées, délicieuses sur ses lèvres, il la remarqua. Bien sûr. Il ne faisait que la regarder. Il voulut s'approcher d'elle. Elle ne cracha que quelques mots. "Je n'ai pas envie que tu viennes." Elle se leva, et se dirigea dans cette petite salle, qu'elle surnommait "cocon" en son for intérieur. Cette salle d'orientation...
Elle l'entendit clairement demander à sa meilleure amie d'y aller. Celle-ci refusa. "C'est à toi d'y aller, pas à moi." Il hésitait, elle le savait avant même de le voir.
Cette salle était occupée par deux personnes. De toute façon, l'un savait tellement de choses sur elle, ce n'était pas fondre en larmes devant lui qui allait la traumatiser. Elle s'installa en silence, blottie sur elle-même. Elle entendit sa voix divine. "Je peux t'aider ?" Elle allait refuser silencieusement lorsqu'elle sentit une main chaude lui caresser la joue.
La silhouette... Ses larmes redoublèrent. Elle tenta de prendre sur elle pour se contenir. Elle ne voulait pas qu'il la voie. Il ne voulait pas qu'il s'en mêle. "S'il te plaît... Va-t'en. - Non. Tu n'as pas le droit de pleurer. - Chacun son tour."
Ses mains agiles effaçaient les dernières traces de maquillage sur ses joues. Il la regardait, dans les yeux. Il la regardait, simplement. Et elle se sentit terriblement mieux. Il commença à l'embrasser sur son visage, tout doucement. Elle eut la force de lui chuchoter quelques mots. "Nous ne sommes pas seuls. Juste au cas où. - Je m'en fiche. C'était idiot de ma part. Qu'est-ce que ça change, qu'ils sachent ? - Tout." Il osa lui capturer les lèvres. C'était la première fois qu'ils le faisaient, au lycée. Leur premier baiser au lycée. Elle en fut extrêmement surprise et le rejeta même. "Tu n'as pas idée. Je ne veux pas que tu te sentes obligé." Il continua sans tenir compte de ses protestations. Et elle se laissa faire. »

Après Florent, Gautier.

Dimanche 19 octobre 2008


Facebook est peut-être un Pokédex IRL (= In Real Life, pour les non-geeks), mais Facebook est génial.
Lorsqu'on exclut les faux-amis qui vous entrent sur Facebook alors que dans la vraie vie, quand vous vous voyez, vous ne vous dites même pas Bonjour, et ne faites même pas semblant d'avoir vu l'autre.
Non, en dehors de ça, Facebook est vraiment pas mal.
Mis à part aussi, le fait que je n'ai pas trop personnalisé le mien question photos.

Facebook m'a permis de retrouver et de reparler à des gens à qui je ne parle plus depuis mon déménagement. Parce que j'ai préféré me couper d'eux.
Mais je le regrette... Lorsque j'ai vu cette ancienne photo de classe, en CM2, cela m'a fait sourire. Et le retour du fameux Gautier m'a fait penser au voyage au ski. Non, il n'a décidément pas changé. Toujours reconnaissable sans problème... Faut dire qu'on s'est quittés grands, la puberté était finie (ou presque). Il a juste dû prendre une dizaine de centimètres.
J'étais pas extrêmement proche de lui. Mais ça m'a quand même donné un smile comme ça quand j'ai vu son message.

Quant à Florent, nos messages ultra longs sont très intéressants. Parler un peu de nous, comme ça, et des autres, et de tous ceux qui nous entouraient... Pas encore de nos vies actuelles, si j'ose dire. Mais ça viendra.

Les revoir, j'aimerais tellement... Mais nous avons changé.
Peut-être trop.

J'ai l'impression que le sol est de traviole et des vertiges. Comme quand il me parlait sur MSN, cet autre con, quand on était encore ensemble.
Et là, c'est ce que j'ai, et là, il me parle. Serait-ce psychologique ?

...
Il se tait. Ça va mieux.

Pourquoi cela me déstabilise-t-il tant ? Parce que je garde des séquelles de notre relation. Ces mêmes séquelles qui sont, en partie, les raisons pour lesquelles je veux rompre avec mon copain actuel. Non, je ne l'aime plus, cet autre, cet ancien, ce n'est pas ça. C'est beaucoup plus personnel et plus profond, beaucoup trop pour que j'en parle ouvertement. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il m'a fait découvrir une facette de moi que je ne connaissais pas, et il m'a changée. En mal, peut-être, mais il ne m'a pas assez changée. Pas allé jusqu'au bout.

Peu de personnes m'ont vraiment rendue folle. Et il en fait partie.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/Followyourheartbygilad.jpg
J'voudrais retrouver les morceaux de mon cœur qu'il m'a fait perdre.

Premières approches.

Jeudi 16 octobre 2008

Help me I'm just not quite myself.



L'une des meilleures heures de perm' de ma vie.
P'tain, il a une bonne mémoire J....
« Comme ça, tu pourras me dire ce que tu voulais savoir par tes questions du début de l'année. » Genre, c'était le deuxième cours (ou troisième, je sais plus), et je lui avais demandé combien de temps il prenait pour venir, et par quelles lignes (de métro, hein).
Il voulait aussi savoir pourquoi j'écrivais. Pour exorciser, que je lui ai dit. Histoire avec des ex etc.
L'amour c'est compliqué. Mais il ne le sait pas. Il est juste en ménage heureux, lui.

Et puis, j'ai failli faire une bêtise. J'ai failli me comporter avec lui comme avec mon frère, comme avec l'Anglais. Le coup de la tape sur "le bas du dos" aurait créé des problèmes.

Paraîtrait que la prof' d'espagnol ne veut pas de lui dans le cours, parce qu'il ne participe pas. Merdeuh ! outre le fait que ça l'ait vexé (que tous les profs ne veuillent pas de lui, comme celle de philo), ça me fait personnellement chier. Si je l'ai pas en espagnol, j'vais vraiment rien foutre de l'année. Et voilà, j'deviens vulgaire.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/sportisdeadbyrelationcheap.jpg
'Me fait penser au lycée. Et aux cours de sport que nous avons en commun. Un plaisir de jouer contre lui au volley...

<< After | 64 | 65 | 66 | 67 | 68 | Before >>

Créer un podcast