Ici, je n'ai mis que deux articles sous mots de passe. Comme quoi, je n'ai peut-être pas grand-chose à vous cacher. Pas grand-chose à me cacher, en fait, puisque je considère cet espace comme mon journal intime public. Sur les deux articles, un des mots de passe a sauté, et l'autre reste en place et ne quittera jamais les lieux. Il concerne A., de toute façon.
 
J'ai fini la série Glee, et je me sens un peu orpheline. J'aime toujours autant Finn, mon mari, même si je n'approuve pas trop son choix de partenaire (hum). J'ai été touchée par Mr. Schuester, le professeur d'espagnol qui voulait devenir comptable mais qui, heureusement, n'est pas parti. Même Sue Sylvester a réussi à récupérer une partie de ma compassion, ainsi que Rachel (c'était pas gagné, dans les premiers épisodes j'aurais voulu lui péter la tronche, hum).
Leurs chansons tournent en boucle, et je les aime profondément, je me retiens de ne pas les poster toutes ici, parce que je suis une Gleek mais qu'il ne faut pas exagérer. ( Et depuis eux, j'aime Total Eclipse of the Heart. )
 
Il ne me reste plus qu'à me remettre d'attaque à Grey's Anatomy, que j'ai abandonné lorsque j'ai été prise par Glee. En plus, j'ai L'étrange histoire de Benjamin Button qui traîne depuis un mois, j'espère le finir d'une traite demain.
 
Je termine Proust. Un amour de Swann n'est pas si détestable. Je lance Duras. Le ravissement de Lol V. Stein me ravit.
Je n'arrive toujours pas à me remettre à Kant, traumatisme d'enfance je suppose (haha). Et Descartes ne passe pas... Non, du tout. Et dire que j'ai prévu de bien plaquer, avec Kant, je n'y arriverai jamais, et ne parlons pas de Sartre (oh, cette horreur). Je n'arrive à lire que pour le plaisir, c'est totalement pathétique et nul.
Faites que je parvienne à finir Kant et Descartes d'ici samedi.
 
J'ai juste envie de dormir, ou de passer mes journées à ne rien faire. Pas envie de lire, pas envie de faire des maths, envie de manger, envie de cuisiner, envie de regarder des films. C'est ça, les vacances, non ? *se plaint pour rien*
 
J'aime bien sortir, de temps en temps, courir, respirer l'air frais (froid). Mais franchement, je préfère me caler devant mon ordi', avec une bonne connexion si possible (ce qui n'est clairement pas possible avec les garçons qui jouent à la Xbox Live et un autre ordi' branché Internet)... Je suis en Wifi, pour éviter d'éveiller les soupçons de la maison.
 
Ah oui, j'accueille mon cousin de 19 ans et ma cousine de 15 ans, c'est pour ça.
Avec la cousine, on a regardé Le Village, et on embraye sur Harry Potter et la Coupe de Feu, anglais sous-titré français (pour ma santé mentale). Je réitère ce que j'ai déjà dit : dans HP4, Robert Pattinson est vraiment vraiment pas mal du tout.
Sinon j'ai vu Kiss and Kill, yeah! Mes yeux et mon bon plaisir s'en remettent doucement, mais ils y arrivent.

Plein de narcissisme, finalement.

Vendredi 30 juillet 2010

 J'aime bien être à l'affiche coincée entre Axel et Ploukah.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/Cowaffiche.png
If you still want me, please forgive me,
The crown of love has fallen from me.
If you still want me, please forgive me,
Because the spark is not within me.



Je suis un peu perturbée. Mis à part le fait que je poste beaucoup ces jours-ci (et ne vous en faites pas, ma vitesse va diminuer très prochainement !), bien sûr. Je suis volubile quand je n'ai rien à dire, c'est assez impressionnant, et je ne poste pas ici quand j'aurais des tonnes de choses à dire.
 
Je me rends compte que celui qui a lu tout ce blog me connaît, plus que certaines personnes qui me côtoient tous les jours durant l'année scolaire. Il ne connaît pas l'intonation de ma voix, ni la maniaquerie dont je peux faire preuve, ni le sentiment de sécurité que j'ai besoin de ressentir quand je vais mal, ni même mon physique (enfin, il y a une photo' quelque part), mais il connaît les sentiments que j'ai traversés, les personnes importantes que j'ai rencontrées, les folies dépensières que je fais, mes goûts musicaux, mes goûts masculins (enfin, une partie), mes goûts littéraires, les peines que j'ai eues, mes crises de larmes, toute une partie de moi qui est bien plus importante que le plat que je préfère manger ou mon apparence extérieure.
Je voudrais que ce blog dure toute ma vie, qu'il continue à être alimenté, plus ou moins intensément selon les périodes. Je voudrais que mes sentiments ne soient pas censurés, et ici est la seule place où je peux véritablement le faire. Le virtuel fait vraiment faire des choses impressionnantes. Vous avez pu lire mon prénom ici, certains connaissent même mon nom de famille et là où j'étudie, mais vous êtes très nombreux à ne pas être au courant de mon état civil, et c'est tant mieux.
Personne dans mon entourage ne vient me lire, quelques personnes ont eu mon adresse il y a très longtemps mais elles ne me montrent pas qu'elles le lisent encore. Les seules personnes à qui j'ai pu donner l'adresse, je l'ai fait parce qu'elles étaient spéciales. Ma Pareille était (et est toujours) spéciale, et Darling l'était.
 
J'assume d'étaler ma vie et mes sentiments au grand jour à des inconnus. J'ai fait de belles rencontres spirituelles avec ce blog.
 
Et je m'éloigne du but primaire de mon article. J'étais venue pour parler de D., et voilà que je dérive.
La question suivante s'est un jour posée, dans mon esprit. Devais-je, oui ou non, donner l'adresse de mon blog à J. ? Objectivement, j'ai laissé traîner la question tellement longtemps qu'à la fin, la réponse était devenue forcément négative. Lui donner aurait signifié ma censure, le concernant. Même si j'aurais aimé qu'il sache à quel point je l'ai estimé et aimé (amicalement), il était logique (une décision de la raison...) que je me taise.
Donner mon blog à quelqu'un que je connais IRL et dont je parle ici, c'est un acte difficile, presque infaisable. Mon blog, c'est moi. (Un blog qui est passé de moins de dix visites journalières à environ 40, voire 50 par jour... Je n'aime pas cette "popularité", surtout que les commentaires proviennent toujours des mêmes personnes. Je suis vulnérable, j'ai peur qu'on l'utilise à de mauvaises fins.)
La question se pose aujourd'hui, mais pour un autre. J'ai épuré mon blog de toute allusion trop directe à D., car je compte lui donner ce lien, je compte le laisser entrer dans ma vie. Et pour tout vous dire, j'ai cette peur qui me tenaille, la peur de l'effrayer, peur qu'il s'éloigne.
 
L'apport de ce blog à ma vie a été trop grand pour que je détruise tout par un seul message.
Alors pour l'instant, j'attends. J'attends de voir si, finalement, j'y repense encore et encore.
Je crois que c'est la première fois que je lis un auteur russe. Je n'en sais rien. En tout cas, c'est la première fois que ça me marque autant.
Nikolaï Gogol est un auteur qui m'a aspirée. Je n'ai lu que deux de ses nouvelles, Le Manteau et Le Nez, mais j'ai adoré. Et c'est rare que j'adore au point de vouloir écrire un minuscule avis immédiatement ! ( J'ai beau avoir adoré 1984, je ne me sentais pas l'âme de donner mon avis. )

J'aime découvrir de nouvelles cultures, la vision d'un monde que je ne connais pas. Zweig est mon auteur préféré, vous le savez peut-être, je suis tombée amoureuse de ses écrits par La pitié dangereuse (ici), et j'ai continué avec ses nombreuses nouvelles, qui me donnent toutes un aspect humain très fort et une connaissance d'un ancien temps qui me plaît. Il a écrit beaucoup de nouvelles, et mon but est de toutes les lire, un jour.
Bref, je m'égare. Revenons à Gogol, auteur russe. Qui décrit donc d'une manière assez perspicace la société russe. Qui, à travers ses personnages, en vient à critiquer d'une certaine manière une société qui ne lui plaît pas forcément. Qui parvient à dévoiler et à esquisser, en quelques lignes, un personnage fort.

Il s'agit de deux nouvelles fantastiques, absurdes, où l'imagination a le droit de vagabonder. ( Hé, vous croyiez que je lisais Gogol pour le plaisir ? ;) Bon, j'avoue que c'est vrai, mais c'est quand même sur ma liste. )
Deux nouvelles, dont les personnages principaux sont (à mes yeux) le manteau dans l'une, et le nez dans l'autre. Des personnages qui n'en sont pas, mais qui focalisent l'attention des véritables personnages principaux.
Les personnages secondaires, dans tout ça ? Ils soutiennent l'absurde de la situation, la difficulté, les travers, les douleurs, ils renforcent ce sentiment un peu bancal que l'on peut éprouver en lisant ces quelques pages, ils contribuent au malaise et à l'empathie qu'on éprouve pour le personnage principal.
Et le contexte ? Oui, l'auteur a tenté de faire réaliste, et le narrateur intervient énormément. On voit qu'il cite des lieux de Saint-Pétersbourg, qu'il a probablement connus, des attitudes qui lui sont peut-être familières.

Je vous conseille de les lire parce qu'elles sont très bien écrites, elles cachent un peu plus que ce qu'elles ne semblent dire, ce sont des histoires fantastiques et simples à comprendre, et elles sont très courtes.
Je les ai lues en e-book, je dois avouer que j'aime beaucoup cette forme de lecture.
J'ai préféré Le Nez à la nouvelle Le Manteau.

Et le mot d'excuse : je ne suis pas biographe ni chercheuse dans Google, j'écris cet article sans filet, je vous invite à compléter ma très maigre réflexion et/ou à me donner vos avis !

À mes yeux, l'un des plus beaux titres de la série Glee.

Je me rends bien compte que je poste beaucoup trop ces derniers temps, je crois qu'on me le pardonnera. C'est que je me rends compte que j'ai besoin de cet espace virtuel, j'ai besoin d'exister virtuellement pour m'apprécier d'une façon plus juste.
 
Par hasard, je suis tombée sur d'anciens commentaires (merci le module Souvenirs !), et je ne peux que vous remercier d'une manière inexplicable. Tous. Tous ceux qui sont passés ici, qui ont laissé des commentaires, depuis le début, certains que je ne retrouve plus, d'autres qui sont toujours présents. Vous êtes des rois, à m'aimer dans mes pires moments.
 
Et moi, je ne vaux pas vos mots, votre temps, et votre amitié. Je ne suis pas toujours à la hauteur de la gentillesse des mots que vous m'offrez. J'essaie de vous montrer que je pense à vous, ce qui est vrai, mais je repousse depuis quelque temps les commentaires que je dois poster chez vous, mes habitués, ceux qui savent que je leur rends visite. J'avoue ne plus trop aller sur la page des derniers articles postés, comme je faisais souvent avant, mais je clique souvent sur les blogs qui sont à l'affiche, lorsque je ne les connais pas...
( Après, j'ai aussi ma longue liste de favoris, mes habitués. )
 
Mais, problème, je ne peux pas commenter depuis mon ordinateur personnel. Il bugue. Et bien entendu, je suis sur mon ordi' portable 95% du temps. Et quand je n'y suis pas, j'ai tellement de choses à faire que je n'y pense pas toujours...
 
Je voulais véritablement vous remercier, chacun de ceux qui sont passés sur ce blog, qui ont laissé leur trace, même infime. Vous ne vous rendez pas compte que vous m'aidez et me faites plaisir.

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