Les entretiens. Depuis le temps que je voulais vous en parler, je trouve enfin le temps de taper quelques mots dessus.
Durant quelques secondes, j'ai aimé la personne que j'étais. J'ai aimé l'image que je projetais, j'ai aimé l'aura que je dégageais, j'ai aimé le cœur qui me caractérisait.
J'ai eu raison de fonder toute ma personnalité sur la harpe et sur ma famille. C'est ce dont je parle le mieux, même si j'ai commis un impair. Mais je l'ai bien justifié, la harpe c'est quelque chose qui vient du cœur, pas de la tête. Je ne pourrai pas devenir professeur de harpe, pas vivre de ma passion. En vérité, c'est parce que je ne suis pas suffisamment bonne, ni investie. Mais ils n'ont pas à savoir la vérité...

Cette journée était sympathique, après le rangement des salles j'ai vu mon bizu', nous avons regardé Kill Bill en buvant une bière et mangeant des chips et des cacahouètes (sachant que j'avais dîné de 20 cL de crème fraîche, de cookies et de Kinder Délice, je crois qu'on a déjà vu plus équilibré).

Côté bouffe, depuis qu'Elle est partie (quand exactement ? Je ne sais même plus...) je mange vraiment comme deux. Et puis, au fond, qui s'en préoccupe ? Le plus important n'est-il pas de me laisser aller, que je sois heureuse et sereine sur le moment, et non en pensant au poids que je pourrais potentiellement prendre ? Si, bien sûr, je pense ainsi quand je suis seule. Mais dès que quelqu'un d'autre parasite mes pensées, ça y est, c'est foutu, je recommence à miser sur mon apparence. Je me déteste souvent. C'est vrai, est-ce que deux kilos en trop vont m'empêcher de me sentir à l'aise dans mon corps ? Est-ce qu'un petit ventre va détruire toute l'estime que j'ai de moi-même ?
Ce n'est pas mon physique qui me handicape le plus.
Mais manger, ça revient cher, surtout depuis que je paie la cantine plein pot et n'y vais plus du tout. Je m'en veux de faire les choses aussi mal, mais je ne supporte pas de manger à la cantine, c'est vraiment au-dessus de mes forces actuelles. Cela ne manque pas, à chaque fois que j'y vais je mange l'entrée, le fromage et le dessert (parfois un fruit), mais très rarement le plat principal.
Je crois que je mange pour compenser le manque. C'est difficile de vivre sans quelqu'un qu'on aime, alors qu'on s'y est habitué au fil du temps.

C'est tellement atroce de vivre sans soutien du tout. Mais là n'est pas la question, pas maintenant. Après peut-être. Dans un autre article.

Les révisions ont commencé depuis presque une semaine déjà, et je ne suis pas à jour, mais je tiens mon planning d'une main de fer. Beaucoup mieux que ce que j'avais imaginé. Cela me rassure, vraiment. J'ai tellement peur de ne pas en être capable, lorsque je réfléchis un peu. En général, je n'y pense pas et je me lance dans les cours. Et puis, j'y crois, ne serait-ce qu'un peu. J'y crois car je refuse de faire une troisième année. Je n'aurai pas la force de refaire une troisième année, seule. Seule.

Je suis extrêmement occupée. Mais j'ai envie de vous dire des tonnes de choses, c'est atroce comme j'en ai envie, mais je ne peux pas.

No woman no cry.

Dimanche 13 février 2011

 

La jouissance auditive. La puissance sonore.
La groupie en moi se réveille, c'est vraiment un morceau qui me parle.
Je l'ai écoutée en boucle et en boucle, vraiment, c'est du génie en boîte à mes yeux. C'est The Strokes, quoi.



C'est le premier jour des vacances pour moi, je l'ai passé à faire du shopping l'aprèm', mais je vous raconterai le reste de la journée plus tard. En tout cas, elles étaient les bienvenues, ces vacances. Je suis heureuse qu'elles soient là. J'en avais besoin.
Je suis épuisée. Après m'être couchée à 3 heures du matin jeudi (ou plutôt, vendredi matin très tôt...), après avoir eu trois heures de philo' + tout de suite après 2 heures de P. (bien plus agréables que ce que je pensais, sauf à la fin, va falloir que j'apprenne un jour à me taire), avoir fait une nuit épique vendredi / samedi, avoir déambulé pendant 4 heures dans les magasins pour acheter plein de trucs... oui, je suis épuisée, aucun autre mot n'est valable.

Je suis heureuse, vous n'imaginez même pas. Je suis heureuse que ma dépendance à Voisine soit réduite, que mon amitié avec K. soit exacerbée au possible, que les relations avec P. soient totalement saines, que les cours ne me fassent plus trop de mal, que la musique puisse toujours autant me transporter. Je suis heureuse de retrouver ma maison, Frérot, mes parents, ma routine, ma vie.

Je suis heureuse à l'idée de rédiger mon article demain, pas facile, très long, trop explicatif, mais l'idée de vous raconter ma vie me fait plaisir, pas comme il y a quelque temps.

Certes, K. me manquera d'ici quelques jours, certes, Voisine me manquera parce que j'ai envie de lui raconter ma soirée, certes.
Mais j'ai le cœur qui bat, pour vivre, parce que j'aime ça. J'ai le cœur.

Some news, great news?

Jeudi 3 février 2011

Je suis 35ème sur 38 au concours blanc, et je ne suis pas dernière en maths. Faible victoire.
J'ai raté ma matière forte, j'ai tout foiré en fait, mais au fond je m'en fiche. Optimisme ? Et travail, surtout. Et le travail a un peu porté ses fruits puisque pour une fois, je suis 34ème en maths.

Le reste, ça ne va pas mais en même temps, je ne peux pas me plaindre, ce serait un peu abusé.
Mes amis sont formidables, K. l'est, je ne pensais pas que nous étions capables de vraiment travailler tous les deux sans finir par discuter ou rire (il n'est pas n'importe qui, au fond). P. l'est, parce qu'il sait comme toujours reconnaître quand il ne va pas bien (j'aimerais quand même que ça aille mieux et qu'on soit capables d'avoir les mêmes cours qu'avant...), en fait j'aime la tournure que nos cours ont pris (on parle peu de nous) mais j'aimerais prendre un instant pour parler avec lui, juste ça.

Ma santé part un peu en cacahouètes, mes insomnies sont trop fortes, je bouffe trop peu et quand je rentre le WE je mange trop, je dors peu mais je suis fatiguée, c'est la débandade comme jamais en somme.

Plein d'autres choses dont je voudrais parler, mais je ne sais plus.

Ah si, regardez la série Misfits, c'est du rire en barres !
Because you saved my life once...


Je n'y arrive plus, je suis désolée.
Je n'arrive plus à écrire ici. Je n'arrive plus à écrire tout court.
Je n'arrive plus à traîner ici, à lire vos blogs, à laisser des commentaires.

Et au fond, ça m'embête beaucoup. De me faire happer par le travail de cette manière. De ne plus avoir d'énergie le soir pour taper quelques mots, sur aucun de mes blogs.
D'avoir P. au fond du cœur mais pas dans la tête (ou serait-ce le contraire ?). De ressentir tout cet élan d'amour pour K., de l'amour amical. ( Je refuse l'idée d'être tombée amoureuse durant ce processus, c'est faux. ) D'avoir M. quand ça ne va pas, et en ce moment ça ne va pas.

Cette semaine a mal commencé, avec des pleurs inattendus pendant 20 bonnes minutes, lundi, le soir, au moment de me coucher. Et elle a mal finie, avec des larmes totalement malvenues en cours d'anglais, vendredi, des petites larmes silencieuses.
Mais K. était là et ce qu'il m'a dit après m'a touché comme jamais. Je l'aime plus que tout.

Vivement la fin de la prépa'. Vraiment. Je n'en peux plus. Je suis à bout. Je suis une boule de larmes.

Je n'arrive plus à écrire. Et p*tain, s'ils n'étaient pas là, j'en pleurerais tout le temps, tous les jours. Ils me manquent. C'est vrai, au fond, là, je suis chez moi après deux semaines à l'internat et Voisine me manque ce soir, K. me manque en ce moment.

Je posterai les résultats du concours blanc, j'ai tellement peur qu'ils soient mauvais...

Je ne sais pas, j'ai tellement l'impression d'avoir tort. La preuve : je suis chez moi, là, dans mon propre lit, et mes larmes coulent, et ma gorge se serre.

Du blabla pour combler. Blabla.

Lundi 10 janvier 2011

Premier article de l'année 2011.
Je voudrais dire des tonnes de choses, je voudrais crier tout ce qui va bien en ce moment, je voudrais remercier profondément P. pour exister et avoir croisé mon chemin, je voudrais crier mon amitié à K. sur tous les toits, je voudrais.
Je voudrais dire que je revis, que c'est un délice de gérer les choses à nouveau.

Mais je n'ai plus le temps, je me laisse emporter. Alors, c'est ici que vous pourrez peut-être me trouver.

Et demain, c'est le début d'une semaine de concours blancs.

En réalité, j'ai passé des vacances de Noël horribles. J'ai été malade plus ou moins toute la première semaine, donc j'ai forcé le boulot (mais j'ai bien fait je pense), j'ai fini chaque journée avec une migraine horrible et des vertiges latents, le jour du repas de Noël je me suis sentie horriblement mal toute la soirée... Mais j'ai guéri. Heureusement.
Et j'ai fait un peu la tête à P., je crois que je lui en voulais pour une raison X que j'ai oubliée. Mais finalement, il est comme d'habitude, c'est moi qui déconne (et fais des cauchemars atroces).

Je gère la nourriture à nouveau, oui, c'est un plaisir de pouvoir le faire. Mais ça doit bien être la seule chose que je gère... Le reste part en cacahouètes, comme d'habitude.

Je supprimerai cet article, probablement, je le trouve nul et totalement brouillon. En fait, il ressemble à mon esprit en ce moment.

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